Skip to main content
  • Bienvenue sur le site du SNES-FSU Espagne !
    Syndicat majoritaire de l'Agence de l'enseignement français à l'étranger, le SNES-FSU Espagne est présent dans tous les établissements scolaires du réseau français en Espagne. Nous sommes engagés à tous les niveaux du réseau AEFE, l’Agence à Paris et à Nantes, l’Ambassade de France à Madrid (à travers le SCAC) et, bien sûr, les différents établissements. 

    Partout, nous nous efforçons de :

    - représenter et de défendre les droits professionnels et sociaux de tous les personnels : conditions de travail, contrats et rémunérations, situations particulières…

    - promouvoir le caractère public du réseau scolaire et l’opérateur AEFE : son lien avec le Ministère de l’Éducation nationale, le détachement de fonctionnaires titulaires (chefs d’établissements, directeurs d’école et DAF, enseignants, formateurs et conseillers pédagogiques…)
    Il représente les personnels des  établissements d'Espagne de la zone Péninsule ibérique parmi lesquels : 5 en communauté autonome de Madrid, 5 en Catalogne, 3 en Andalousie, 2 dans la communauté de Valence, 2 dans les Baléares, 2 aux Canaries, 1 en Aragon, 1 au pays basque, 1 en Castille et Léon, 1 à Murcie.

Militer en zone Espagne

Action du 1er octobre
Action locale du 25 novembre
Action du 5 décembre
Action du 1er octobre

Une lettre-pétition des personnels de la zone Espagne

Les personnels détachés et de droit local des Lycées de Barcelone, Madrid et Valence (EGD) ainsi que des lycées conventionnés de Bilbao, Ibiza et Malaga, ont remis à la Directrice Générale de l'AEFE une lettre-pétition pour attirer son attention sur les revendications de la zone, en ce jour de mobilisation du 1er octobre 2024. 


Vous trouverez l'appel national ici, relayé par le hors de France ici.


Vous trouverez le texte complet de la lettre-pétition dans la rubrique "Actualités", "actions". 

Action locale du 25 novembre

Une grève historique des personnels unis du Lycée français de Madrid lors de la venue de la Directrice générale de l'Agence

Un préavis de grève a été déposé à l'annonce de la carte scolaire présentée le jeudi 18 en CE proposant 4 postes de détachés "rendus" à la rentrée 2025. Cela vient durcir les conditions actuelles des travailleurs pénalisés par le bornage des nouveaux détachements, la situation inacceptable des collègues détachés des établissements déconventionnés qui, malgré une mesure qui s'apparente aux mesures de carte scolaire, n'ont pas retrouvé les conditions de travail pour lesquelles ils avaient signé leur 1er contrat de détachement, les TNR qui se voient retirer l'espoir d'être résidentialisés et des personnels locaux qui voient leurs marges de négociation salariale compromise. A tout cela s'ajoute une préoccupation toujours vive pour l'avantage familial qui a cessé d'être une véritable prestation familiale. 


Vous pouvez retrouver le détail du préavis de grève dans la Rubrique "Actualités", "Actions".


Action du 5 décembre

Mouvement de grève à l'initiative du SNES-FSU

Salaires, jours de carence, indemnisation des arrêts maladie, conditions de travail…la grève du 5 décembre doit être massive pour s’ancrer dans la durée.


Nous vous renvoyons au détail de l'appel à la grève du SNES national.

Lettres d'information

#1 : le bornage des détachements
#2 : l'action de vos représentants du FSU au CSA de l'Agence
#3: la commission consulaire des bourses
#1 : le bornage des détachements

Lettre d'information #1: le bornage des détachements

Cher.e.s collègues,

Nous vous écrivons aujourd'hui avec l'intention de faire un point sur la question des détachements à l'étranger. Plusieurs actions de la FSU, notamment du SNES-FSU Hors de France, ont été menées pour défendre nos intérêts face aux nouvelles restrictions imposées par le Ministère de l'Éducation Nationale (MEN) et aux menaces que ses mesures font peser sur l'enseignement français à l'étranger. Nous souhaitions attirer votre attention sur la nécessité de construire ensemble une stratégie pour la rentrée 2025 en anticipant les situations locales.

Le détachement

Le détachement, régi par le décret 85-986 (art.14, alinéa 6), est la position du fonctionnaire placé hors de son administration d'origine mais continuant à bénéficier, dans cette administration, de ses droits à l'avancement et à la retraite sous réserve de supporter la retenue légale pour la pension civile.

À l'étranger, deux types de détachements existent en fonction de l'employeur (AEFE, MLF et autres établissements partenaires), mais tous les personnels détachés sont gérés "hors académie" pour le bureau DGRH B2-4 du MEN (29e rectorat). 

Bornage des détachements : échéance 2025

Le 7 juin 2024, une délégation de la FSU a été reçue par le Directeur Général des Ressources Humaines (DGRH) du MEN. Au cours de cette rencontre, le SNES-HDF a réitéré une opposition ferme à la limitation des détachements à 6 ans, une mesure mise en place en 2019. Cette règle s’avère contre-productive (les personnels demandent moins à exercer à l'étranger et moins à changer de poste à l'étranger) et déstabilisatrice (freine les dynamiques d'établissement: engagement dans les BFi, spécialités, options...), tant pour les personnels que pour les établissements à l’étranger eux-mêmes.

Depuis ce bornage, en 2019, le nombre de candidatures d'enseignants depuis la France n'a cessé de chuter, et c'est facile à comprendre : les collègues qui, après des années de galère comme TZR ou loin de leur région d'origine, ont réussi a obtenir un poste fixe qu'ils jugent correct, ne vont prendre le risque de le perdre pour revenir en France 6 ans plus tard, avec un nombre de points réduits pour leurs voeux de réintégration, et donc pour repartir de zéro !

Et en même temps, c'est une dégradation du statut des résidents qui, régis selon les termes du décret 2002-22, pouvaient bénéficier de l'assurance du renouvellement de leur détachement jusqu'alors (procédure volontaire mais non soumise à restriction). Le fait de créer un système de résident à deux vitesses, encouragé par l'idée de faire des économies au détriment de la qualité des enseignements, est une mesure qui à terme ne peut que nuire à l'image de l'enseignement français à l'étranger et à son attractivité. L'enseignement français ne saurait compenser les difficultés de recrutement de l'Éducation nationale en France.

Il a été démontré que, loin d’encourager la mobilité, cette limitation freine les candidatures à l’étranger et contribue à l’instabilité des équipes pédagogiques. Le 4 juillet 2024, les représentants du SNES-FSU national ont saisi l’occasion d’un groupe de travail sur les lignes de gestion de la mobilité au sein du MEN pour de nouveau argumenter en faveur d’une non limitation dans le temps des détachements à l’étranger. Les établissements se retrouvent ainsi privés de professeurs expérimentés, et certaines spécialités ou options sont mises en péril. La campagne de détachement 2025 marquera d’ailleurs la fin de la première vague de détachements limités à 6 ans, et nous avons exprimé nos inquiétudes sur ses conséquences pour les personnels concernés. Dans la zone, plusieurs collègues sont concernés et invités à nous contacter en amont en cas de besoin.

Les personnels installés en Espagne, ayant établi leur foyer, leur famille dans ce pays, ont alors la possibilité de rester en demandant une disponibilité de droit mais cela conduirait à une précarisation de ces personnels et du réseau, favorisant les arrangements locaux, avec une multiplication des postes de personnels en contrat local constituant une masse salariale d'autant plus importante pour les établissements. Par ailleurs, les garanties de retour en France pour ces personnels en fin de mission, avec obligation d'assurer un service de 3 ans en France avant de solliciter de nouveau un détachement, ne sont pas suffisantes pour permettre un retour serein.

Lors de cette entrevue du 7 juin, le SNES-HDF a demandé que la dérogation à 9 ans soit systématiquement accordée à ceux qui en font la demande, le temps d'évaluer l’impact réel du bornage. Dans les conditions actuelles, le refus d'expliciter les conditions dites "exceptionnelles" devant permettre de rallonger la durée de détachement, est incompréhensible.

Le DGRH s’était alors montré réceptif à ces arguments et a confirmé que ces problématiques seraient abordées lors de la conférence stratégique des ressources humaines prévue pour la rentrée 2024.

La note de service du MEN pour la rentrée 2025 : un rétropédalage

Cependant, malgré de nombreuses interventions, la note de service relative aux recrutements et détachements pour la rentrée 2025, parue au Bulletin Officiel n°32 du 29 août 2024, n’apporte aucun changement par rapport à celle de l’année précédente. Les restrictions liées à la durée maximale des détachements sont maintenues, malgré les dysfonctionnements constatés sur le terrain.

Cette note rappelle également que pour être éligible à un détachement, les personnels doivent justifier d’une durée minimale de service sur le territoire français (2 ans en position de titulaire). Les périodes de disponibilité ne sont pas comptabilisées, tandis que les congés parentaux sont désormais pris en compte, une victoire obtenue par le SNES-FSU en 2020.

Nous dénonçons une fois de plus le manque de clarté dans la formulation des lignes directrices de gestion, qui laissent à l’administration une marge de manœuvre excessive dans le traitement des dossiers, au détriment de l’équité entre les personnels.

Règles de renouvellement des détachements- campagne 2025

Nous renvoyons au point réalisé par le SNES hors de France, d'ailleurs diffusé sur vos boîtes mail récemment.

Maintenir la pression sur le MEN

Le SNES-FSU Espagne continuera à soutenir la voix des personnels auprès du SNES-HDF qui sollicitera auprès du MEN l’abandon pur et simple de cette limitation à 6 ans. Il est crucial de défendre un cadre de détachement plus souple et plus juste, prenant en compte les parcours individuels et les réalités du terrain.

Nous restons donc mobilisés pour que cette conférence aboutisse à des avancées concrètes. Noyés dans la masse de collègues non directement concernés par le bornage, en contrat local sans possibilité d'obtenir un poste en détachement, ou sous l'ancien régime de détachement, nous devons nous montrer solidaires et concernés par la situation de collègues, qui minoritaires dans la zone, représentent des foyers, des familles, qui pourraient être sérieusement déstabilisées par l'impossibilité de faire valoir leur droit à prolonger leur contrat.

Nous comptons sur votre mobilisation et votre vigilance dans les mois à venir pour anticiper au mieux les situations de nos collègues en vous tenant prêts le cas échéant pour une mobilisation d'ampleur afin de défendre nos statuts.

Restons uni-es et déterminé-es !

Le SNES-FSU Espagne

N'hésitez pas à nous écrire à : contact@snes-espagne.org !

 

#2 : l'action de vos représentants du FSU au CSA de l'Agence

Lettre d'information #2: l'action de vos représentants du FSU au CSA de l'Agence

Lettre d'information #2 : l'action de vos représentants FSU au CSA de l'Agence

Cher.e.s collègues,

Nous souhaitons vous parler, dans cette deuxième lettre d'information du SNES-FSU Espagne, de l'action de vos élu-es FSU dans une des instances centrales de l'AEFE, le Comité social d'administration (CSA), qui a remplacé en 2022 le Comité technique.

Grâce à une forte participation aux différents scrutins (malgré le passage au vote électronique qui a trop souvent constitué un obstacle à l’expression des personnels), le SNES-FSU et les syndicats de la FSU ont confirmé leur position nettement majoritaire dans les instances de l’AEFE lors des dernières élections professionnelles. Les représentants des personnels ont dix sièges au CSA de l’Agence : la FSU a 6 sièges (56,5% des voix, contre 54% en 2018), l’UNSA 2 sièges (20,8%), le SGEN-CFDT 2 sièges (16,4%). SUD-Éducation, le SNALC et FO aucun siège.

Siègent pour la FSU :

  • au titre de titulaires ou de suppléants : des représentants d’Allemagne, Canada, Chine, Espagne, Maroc, Sénégal, Tunisie, Grèce, Roumanie et du siège de l'AEFE

  • au titre d’experts : les membres du secteur HDF qui assurent le suivi des questions

Le Comité social d’administration (CSA) exerce ses prérogatives sur les questions et les projets de textes relatifs à l’organisation générale, au fonctionnement, aux règles statutaires, aux orientations de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

Les 10 représentants des personnels sont obligatoirement consultés sur toutes ces questions, et expriment leur avis par un vote. Lorsqu’un projet de texte recueille un vote défavorable unanime, le projet fait l’objet d’un réexamen et un nouveau CSA doit être convoqué. Ce fut le cas lors de la séance du 1er juillet 2021 pour la note d’orientation sur la formation continue ou celle du 6 mai 2022 sur les nouveaux textes régissant la situation administrative et financière des personnels détachés.

À chaque CSA le SNES-FSU fait un compte rendu des délibérations et questions posées dans cette même rubrique (voir ici)

Voici une synthèse des grands axes de l'action des représentants FSU au sein du CSA pour l'année 2023 jusqu'à juin 2024 :

1. Conditions de rémunération et des droits des personnels

Détachés

- Opposition à la refonte de l'indemnité spécifique de vie locale (ISVL) et de l'indemnité compensatrice de conditions de vie locale (ICCVL) à budget constant, sans prise en compte des réalités locales (CSA de mars et juin 2024)

- Demande de réforme de l'avantage familial pour qu'il couvre réellement les frais de scolarité et ne lèse pas les personnels avec les prélèvements sociaux (CSA de mars et juin 2024)

- Demande répétée de versement des indemnités statutaires dues (prime Grenelle jusqu'au 9ème échelon, indemnités CPE et Psy-EN) (CSA de mars 2024)

Personnels de droit local

- Alerte sur les difficultés dues à l'inflation mondiale, demande d'augmentations salariales et de véritables négociations locales (CSA de mars 2024)

- Demande de doublement de l'ISOE/ISAE pour les personnels de droit local des établissements en gestion directe (CSA de décembre 2023)

- Alerte sur la situation des titulaires non détachés (TND) (CSA de décembre 2023)

- Défense des droits des personnels licenciés lors de la fermeture du lycée de Niamey au Niger (indemnités, couverture santé) (CSA de juin 2024)

- Demande d'un cadrage de la fonction des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) dans le réseau (CSA de juin 2024)

- Intervention contre les pratiques abusives de recrutement/licenciement (ex: Dakar, juin 2024)

 

2. Défense des postes de détachés et de l'attractivité du réseau AEFE

- Mobilisation contre les suppressions de postes et pour des propositions soient faites aux détachés qui perdaient leur poste suite aux déconventionnements (CSA de décembre 2023) 

- Alerte contre le déséquilibre grandissant entre détachés formateurs et détachés enseignants au détriment de la cohésion et des équilibres des équipes (CSA de mars 2024)

- Demande répétée de la fin du bornage des détachements à 6 ans qui freine la mobilité (CSA de mars et juin 2024)

- Opposition au déconventionnement d'établissements (ex: Espagne, décembre 2023)

 

3. Questions RH et vie du réseau

- Participation active à l'élaboration du plan d'action pour l'égalité femmes-hommes 2024-2026, malgré les limites du texte final (CSA de mars 2024)

- Demande que les représentants des personnels soient consultés sur le protocole de signalement des actes de violence et de harcèlement (CSA de mars et juin 2024)

- Demande d'un cadrage de l'accompagnement pédagogique des néo-titulaires, sans surcharge ni travail gratuit (CSA de décembre 2023 et mars 2024)

- Demande de mise en place de la retraite progressive pour les personnels détachés (évoqué en décembre 2023, mars 2024)

 

4. Formation continue

- Demande de priorité aux personnels AEFE pour la formation continue et vigilance sur le recours à l'enseignement asynchrone hors temps de travail (CSA de juin 2024)

- Demande de respect des temps de repos après les formations (juin 2024)

 

5. Situations des personnels dans le réseau

- Suivi des situations de crise géopolitique affectant les établissements et les personnels (Ukraine, Niger, Mali, Burkina Faso...) (CSA d'avril et décembre 2023, juin 2024) 

- Intervention sur les problèmes de pollution à Delhi (CSA de décembre 2023)

- Alertes sur les situations locales problématiques (ex: Bratislava, Luanda, etc. évoqué en décembre 2023 et juin 2024)

- Vigilance sur le respect des instances, notamment à Luanda en Angola (CSA de décembre 2023 et juin 2024) et à La Marsa en Tunisie (CSA de juin 2024)

 

Les élus FSU restent mobilisés et en alerte sur ces dossiers au long cours dans l'intérêt de tous les personnels en Centrale comme dans le réseau, et assurent ainsi un suivi constant des dossiers, avec des interventions répétées sur les sujets importants quand les réponses de l'Agence sont jugées insatisfaisantes.

 

À bientôt !

Le SNES-FSU Espagne

N'hésitez pas à nous écrire à : contact@snes-espagne.org !
#3: la commission consulaire des bourses

Lettre d'information #3: Fonctionnement de la Commission Consulaire des Bourses (CCB) et soutien de l'État aux familles pour la scolarisation des enfants

 

Chèr.e.s collègues,

 

Nous avons estimé important, à l'issue des CCB qui se sont tenues fin octobre pour les établissements des deux circonscriptions consulaires d'Espagne (Barcelone et Madrid), de vous faire un point d'information sur cette commission, nécessaire pour garantir les mêmes chances d'accès aux lycées français à toutes les familles. 

En effet, la Commission Consulaire des Bourses (CCB) a pour mission d’attribuer des aides financières aux familles des élèves français résidant à l’étranger et scolarisés dans des établissements homologués par le Ministère de l'Éducation nationale français. En tant que représentants des personnels, nous y siégeons avec voix délibérative.

 

Objectifs et Critères d’Attribution des Bourses  

Le dispositif des bourses scolaires, financé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et géré par l’AEFE, vise à faciliter l’accès à la scolarité pour les élèves français en couvrant une partie ou plus rarement la totalité des frais scolaires. La CCB1 se réunit en mars pour examiner les demandes pour la rentrée de septembre. La CCB2, convoquée en octobre, correspond à une seconde campagne d'appel permettant de réexaminer certains dossiers en cas de changement de situation ou d'apport d'un nouvel élément ou plus rarement les arrivées tardives dans le pays. Les pourcentages d'attribution de bourse peuvent ainsi être réévalués.

Les élèves doivent remplir certaines conditions :

- Être de nationalité française,

- Les familles doivent être inscrites au registre des Français établis hors de France,

- La bourse est attribuée selon un barème basé sur les ressources et le patrimoine de la famille, en tenant compte du coût de la vie locale.

Les familles déposent leur dossier auprès des services consulaires, qui instruisent les demandes avant la réunion de la CCB. Cette commission évalue chaque dossier en tenant compte des ressources familiales, des charges déductibles (impôts, pensions alimentaires, etc.) et des besoins particuliers (comme pour les élèves en situation de handicap) définissant un quotient familial. Ils sont parfois amenés à conduire des visites à domicile pour étayer le dossier.

Des limites sont attribuées en terme de patrimoine mobilier et immobilier pour y avoir accès. Nous renvoyons au document de synthèse suivant pour comprendre le calcul opéré.

Les aides sont versées directement aux établissements, qui réduisent ensuite les frais de scolarité pour les familles.

Certaines bourses couvrent également les frais de transport, demi-pension ou d'internat pour les élèves en difficulté. Cela permet de soutenir l’inclusion de tous les élèves, quel que soit leur niveau de ressources.

 

Bilan pour la zone et déclaration liminaire de la FSU

Force est de constater le nombre croissant de dossiers qui ne peuvent pas aboutir en CCB2 en raison de la déscolarisation de ces élèves entre le dépôt de dossier de révision et la commission. Une baisse de 15% enregistrée pour Barcelone, se confirme pour Madrid. Le nombre de ces déscolarisations est inédit, touche toutes les situations personnelles, tous les niveaux et questionne sur le fonctionnement actuel de l'attribution des bourses et, surtout, le montant de l'enveloppe globale. De plus, les différents intervenants insistent sur les difficultés réelles de l'inclusion et les fédérations de parents sur la maltraitance administrative auxquelles les familles nécessitant un AESH font face. Nous voyons là les limites de la politique "Cap 2030" à marche forcée, "quoiqu'il en coûte". Le doublement des effectifs souhaité pour 2030, sans augmentation de l'enveloppe dévolue aux bourses, a pour conséquences des situations intenables dans certains établissements partenaires, et dilue l'aide qui peut être apportée aux familles dans l'ensemble des établissements couverts par le réseau. Cette privatisation de l'opérateur public a de lourdes conséquences sur les familles les plus démunies.

Les déclarations des élus consulaires, des représentants des parents d'élèves comme des personnels, ainsi que les débats ont bien sûr porté sur tous ces problèmes. Or, l'administration semble désormais refuser que ces discussions soient inscrites aux PV des CCB, qui sont consultables sur le site du consulat. C'est scandaleux !

Voici notre déclaration :

CCB2 Madrid du 22 octobre 2024

Déclaration des représentants FSU du réseau AEFE

 

Au nom des représentants des personnels FSU du réseau AEFE, nous souhaitons exprimer notre plein soutien aux remarques formulées par les Conseillères et Conseillers consulaires lors de l'ouverture de ce 2nd Conseil Consulaire des Bourses scolaires.

 

Les enseignants sont profondément attachés à la mission de service public de notre réseau, qui consiste notamment à scolariser les enfants français résidant à l’étranger, s'ils le souhaitent, dans le système français. Toute mesure affaiblissant cette mission essentielle, confiée à l’AEFE depuis sa création en 1990, doit être réexaminée : l’augmentation continue des frais de scolarité, des enveloppes budgétaires insuffisantes face aux besoins exprimés lors des CCB. Pour ces raisons nous invitons à la plus grande bienveillance, dont nous savons que les agents ne manquent pas dans l'instruction des dossiers, quant à l'examen des situations des familles. Afin de garantir à nos élèves l'égalité des chances, chère à notre République, l'accompagnement des familles les plus modestes nous semble essentiel.

 

Nous tenons également à renouveler l'expression de notre indignation face aux délais de versement des aides pour les AESH plongeant les familles dans une profonde détresse. Les familles concernées doivent démarcher les AESH, sans garantie de continuité pour leur enfant, et avancer des sommes importantes pour la scolarisation de leurs enfants en situation de handicap. Elles doivent attendre près d'un an pour percevoir les bourses auxquelles elles ont droit. Bien que l’AEFE affiche l’inclusion scolaire et le handicap comme une priorité, ce problème perdure depuis plusieurs années sans solution concrète. De plus, la situation des AESH, qu'ils soient employés sous contrat ou travailleurs indépendants, est souvent précaire. L’AEFE doit clarifier et encadrer cette situation, même si ces personnels ne relèvent pas directement de sa gestion, car cela fait partie de sa responsabilité. Enfin, dans le contexte d'inflation que connaît l'Espagne, devant la place croissante de l'informatique dans le parcours scolaire des enfants, au-delà du seul support de remédiation pour les élèves à besoins particuliers, scolariser un enfant est de plus en plus coûteux.

 

On peut en outre s'inquiéter, particulièrement dans le réseau MLF, après le déconventionnement des lycées d'Alicante et de Villanueva de la Cañada, de l'explosion des frais de scolarité au-delà du raisonnable, et des pertes d'effectifs. À ce jour, ni l'Agence ni le MEAE ne sont intervenus efficacement, laissant la situation se détériorer de manière incompréhensible, alors que la MLF est un acteur et un partenaire clé du réseau. Nous plaçons toute notre confiance dans les services de l’État pour assumer pleinement leur rôle de pilotage et ne plus rester les témoins impuissants de cette situation désastreuse qui ternit l’image de l’enseignement français à l’étranger.

A Madrid, ce sont 145 dossiers pour 223 enfants qu'il faut réexaminer pour une enveloppe globale à répartir sur les différents établissements. Cette enveloppe n'est pas suffisante pour couvrir les besoins des familles qui nécessitent une aide. Les situations des établissements suivants ont été considérées : Lycée français de Valence, Lycée français d'Alicante, Lycée français de Murcie, Lycée français international de Malaga, école française internationale de Marbella, lycée français de Séville, Lycée français de Madrid, Lycée français Molière, Saint Louis des Français, Lycée français de Bilbao, Lycée français de Castilla y Leon, Lycée français international de Tenerife, Lycée français René Verneau.

La mission de la commission consiste à examiner chaque dossier de demande de bourse, mais ce travail est compliqué par la contrainte budgétaire répondant à des choix politiques.

Le poste diplomatique propose un pourcentage, réévalué en général à la hausse par rapport au calcul de l'application SCOLA, en raison du travail des agents consulaires (membres consultatifs), qui peut être réévalué à la lumière des discussions entre les conseillers consulaires et des apports des membres délibératifs et consultatifs.

En fonction des ressources budgétaires, une Contribution Progressive de Solidarité (CPS) est appliquée, ce qui peut réduire le montant de certaines bourses partielles, tout en assurant une prise en charge complète pour les familles aux ressources les plus limitées. Cette CPS contribue à garantir l’équité des aides pour tous les élèves boursiers à travers le monde. Le 17 juin 2024 a statué sur le retour d'une CPS de 7 à 2 points.

 

En tant qu'enseignants et particulièrement professeurs principaux, soyez attentifs aux besoins spécifiques de vos élèves, qui pourraient être confrontés à des contraintes financières influant sur leur scolarité. N’hésitez pas à orienter les familles vers les services consulaires pour toute question relative aux bourses ou pour les aider à effectuer des démarches de renouvellement de leur dossier.

En effet, on ne sait pas assez qu'un élève en classe de Terminale a besoin d'être boursier à 100% lorsqu'il veut que cette mention figure dans son dossier Parcoursup. Cependant, le système des bourses comporte un biais, au sein d'une même famille, à mesure du départ des enfants vers le supérieur, le reste de la fratrie va recevoir un traitement différent car les parts attribuées à la famille ont diminué.

Nous ne pouvons donc qu'encourager, comme le préconisent les conseillers consulaires, les discussions visant à remettre à plat certaines conditions d'attribution des bourses.

 

Les élus FSU restent mobilisés et en alerte sur ces dossiers au long cours dans l'intérêt de tous. 

À bientôt !

Le SNES-FSU Espagne

N'hésitez pas à nous écrire à : contact@snes-espagne.org !